Les Trophées du Libre - Concours international du logiciel libre depuis 2003

Cérémonie de remise des prix Organisés depuis 2003 par Cetril avec le soutien de différents partenaires, les Trophées du Libre récompensent des logiciels libres innovants dans six catégories différentes : Sécurité, Jeux / Multimédia, Educatif, Logiciels scientifiques, Excercices Mathématiques de multiplications, Logiciels pour administrations et collectivités, Gestion d’entreprise.

Ce concours apporte à ses lauréats un soutien financier (jusqu’à 3000 €) ainsi qu’une visibilité internationale.

Les inscriptions se sont terminées le 1er octobre 2007. Les finalistes seront annoncés le 1er novembre 2007. Le choix des vainqueurs et la cérémonie de remise des prix auront lieu le jeudi 29 novembre 2007 à Soissons.

À propos des Trophées du Libre
Avec 113 participants issus de 18 pays, les Trophées du libre sont sans conteste le plus grand concours jamais organisé pour la promotion de la cause du libre auprès des utilisateurs de logiciels. Les développeurs qui remporteront cette récompense obtiendront la visibilité qui leur est due.

Richard M Stallman, président du jury de la première édition des Trophées du libre

Un événement pour les développeurs
Ce concours intéresse tout d’abord les projets libres, puisqu’au-delà des prix qu’ il leur permet de gagner, il leur apporte une notoriété aussi bien auprès de contributeurs potentiels que d’un grand public d’utilisateurs.

…et pour les utilisateurs
Car les Trophées du libre s’adressent également à un public très large d’utilisateurs, professionnels et particuliers, pour qui ce concours est un moyen privilégié de prendre conscience de la vitalité et de la qualité des logiciels libres, en découvrant les projets les plus prometteurs dans des domaines aussi variés que la sécurité, les logiciels scientifiques ou les jeux et le multimédia.

Le jury

Développeurs, chercheurs, évangélistes, sociologues, les personnalités composant le jury des Trophées du libre viennent d’horizons particulièrement variés mais ont tous pour point commun une expertise reconnue dans le domaine des logiciels libres.

Le président

Georg C. F. Greve

Né le 10 mars 1973, Georg Greve, diplômé en physique, a un parcours universitaire scientifique classique, avec une thèse interdisciplinaire sur GNU/Linux et les logiciels libres, vers 1993. Il est devenu en 1998 porte-parole européen pour le Projet GNU. Depuis, il est l’auteur de “Brave GNU World,” une rubrique mensuelle sur les logiciels libres, qui est publiée dans plusieurs magazines, et également sur Internet. Elle est traduite dans une dizaine de langues.

Début 2001 Georg Greve a été à l’origine de la Free Software Foundation Europe (FSFE, FSF Europe), dont la construction et la coordination ont occupé son temps ces dernières années, au niveau européen et mondial.

Entre ces activités technologiques, politiques, économiques et de société, Georg Greve a été par exemple invité en tant qu’expert à la “Commission sur les droits de la propriété intellectuelle” du gouvernement britannique, et a participé à la première phase du Sommet Mondial sur la Société de l’Information (WSIS) des Nations Unies (ONU), représentant le cercle allemand de coordination de la société civile, à l’intérieur de la délégation gouvernementale allemande

Le vice président

Nat Makarévitch

Activiste du logiciel libre depuis 1991. Auteur et traducteur de documents et de programmes, conférencier. Il fonda en 1996 une entreprise de VPC de produits relatifs à l’informatique libre ainsi que le site de documentation et d’accueil de projets linux-france.org.

Il travailla et travaille encore à des ouvrages techniques traitant de logiciel libre édités par diverses maisons. Il co-fonda en 2000 une entreprise prestataire spécialiste du domaine.

Les membres du jury

Catégorie “Éducation”

Björn Balazs
Björn travaille comme consultant en ergonomie depuis 2000 et dirige désormais un cabinet spécialisé dans ce domaine : Apliki. Il a rejoint le projet www.OpenUsability.org en 2004 et a confondé (…)

Wolfgang Drotschman
Wolfgang Drotschman contribue à divers projet libre dont DebianEdu et fait de longue date partie du comité d’organisation de LinuxTag.

Valérie Dagrain
Valérie Dagrain est diplômée en Sociologie, en Education et un Master Technologie de l’Information et Communication dans le développement territorial. Suite au Sommet Mondial de la société de (…)

Jean-Pierre Archambault
Professeur agrégé de mathématiques, Jean-Pierre Archambault est chargé de mission veille technologique au CNDP-CRDP de Paris, où il assure notamment la responsabilité du dossier des logiciels libres, (…)

Catégorie “Gestion d’entreprise”

Jérôme Dumonteil
Jérôme Dumonteil, ingénieur diplômé de l’École Centrale de Lille, co-fondateur d’Ars Aperta, un cabinet de conseil indépendant intervenant sur la stratégie des organisations dans le domaine des standards (…)

Gavin Sherry
Gavin Sherry is an Australian computer programmer working on the PostgreSQL database and on a massively parallel database technology with Greenplum. He has spent many years advocating for the use (…)

Stéfane Fermigier
Stefane Fermigier est un utilisateur du logiciel libre, et en particulier Linux, depuis le début des années 90. Il a cofondé en 1998 et présidé pendant 5 ans l’AFUL, Association francophone des (…)

Raphaël Semeteys
Au sein du Centre de Compétences Open Source d’Atos Origin, Raphaël est responsable du pôle Conseil. À ce titre, il conduit des études de veille technologique sur les Logiciels Libres et Open Source, (…)

Nicolas Barcet
Nicolas Barcet est un informaticien passionné depuis ses 10 ans, il en a aujourd’hui 39. En 1985 il fondait la première association de Micro Serveurs en France, et participait ainsi aux premiers (…)

Catégorie “Logiciels pour administrations et collectivités”

Alexandre Zapolsky
Dès 2000, tout juste diplômé de l’Institut National des Télécommunications, Alexandre Zapolsky crée LINAGORA, dont il est aujourd’hui le Président Directeur Général. En seulement quelques années, LINAGORA (…)

Ed Downs
Ed Downs has worked in ICT from the mid 1970s in roles ranging from programmer to project manager with budgets of around £1m as well as being a lecturer, publishing 3 books on ICT, working as an (…)

Philippe Davy
Philippe Davy a commencé sa carrière comme développeur dans les années 70 avant de devenir journaliste dans la presse spécialisée en 1991 avec comme spécialité les outils de développement et les (…)

Pierre Spilleboudt
Agé de 51 ans et diplômé de l’ULB (Bruxelles) en tant qu’Ingénieur Civil, Pierre Spilleboudt a démarré sa carrière chez Electrabel puis chez PRB en tant que Directeur des Système d’Informations. (…)

Catégorie “Logiciels scientifiques”

Michel Lara
Michel Lara. Developer Community Evangelist, IBM Software Group. 42 ans Spécialiste des solutions de développement depuis 1989 et utilisateur Linux de la première heure, Michel Lara a conseillé et (…)

Estelle Molines-Bretagne
Estelle Molines-Bretagne. 31 ans. Maître de Conférences en Mécanique à l’Institut Universitaire de Technologie de l’Aisne (Université de Picardie Jules Verne) au département Qualité, Logistique (…)

Andreas Tille
Andreas Tille est mainteneur Debian depuis 1998 et est particulièrement impliqué dans Debian med, une version de Debian adaptée aux exigences de la pratique médicale et de la (…)

Francesco Paolo Lovergine
Francesco Paolo Lovergine développe des logiciels libres depuis 1997 et est devenu développeur Debian en 2001. Fin 2004, il a lancé le projet DebianGis dont il est toujours l’un des principaux (…)

Frédéric Lehobey
Frédéric Lehobey, 37 ans, est un utilisateur de longue date (1993) des logiciels libres dans la recherche scientifique. Depuis son doctorat (1999) et son expérience ultérieure d’ingénieur de (…)

Damien Seguy
Damien Seguy est fondateur de Nexen Services, spécialisée dans l’hébergement Open Source, où il dirige les services d’expertise et d’architecture LAMP. Il est aussi un intervenant fréquent dans les (…)

Catégorie “Multimédia et jeux”

Alex Beregszászi
Alex Beregszászi participe en tant que développeur à de nombreux logiciels libres. Il a travaillé sur le lecteur multimédia MPlayer depuis le tout départ du projet, mais se consacre depuis quelques (…)

Sam Hocevar
Diplômé de l’École Centrale Paris, Sam Hocevar contribue à de nombreux projets libres, notamment VideoLan et Debian, dont il a été élu Project Leader le 7 avril 2007. Il est également l’auteur de (…)

Louis Desjardins
Louis Desjardins est co-fondateur et président de la société Mardigrafe inc., spécialisée en design graphique et éco-impression. Il contribue au projet Scribus (PAO) depuis 2004. Il a organisé la (…)

Olivier Saraja
Utilisateur de Blender depuis près de huit ans, Olivier Saraja est l’un des animateurs de la communauté française du graphisme libre - en particulier sous Linux - et est l’auteur de nombreux (…)

Damien Sandras
Damien Sandras est le créateur et le développeur du logiciel de VoIP et de vidéoconférence Ekiga. Il est par ailleurs membre de l’équipe organisatrice du FOSDEM (Free and Open Source Developers’ (…)

Øyvind Kolås
Øyvind Kolås is a lecturer, free-software developer and artist. A digital media content and media tool craftsman, exploring, creating and improving new technologies to be integrated in free and (…)

Catégorie “Sécurité”

Pete Herzog
Pete is the Managing Director of the open, security research organization ISECOM and is best known as the creator of the OSSTMM and the Hacker Highschool project. A strong believer in Open (…)

Éric Leblond
Après des études universitaires en mathématiques et informatique à l’Université Paris VI, Éric Leblond travaille avec des Logiciels Libres dans le milieu des opérateurs et de la sécurité. Éric est un (…)

Kern Sibbald
Kern Sibbald est le fondateur et le principal développeur du projet de sauvegarde par réseau Bacula. Il a obtenu un PhD en physique des solides à l’université du Maryland (UOM) mais a passé (…)

Olivier Blin
Olivier Blin est développeur pour la distribution Mandriva Linux. Il a participé à la conception du projet Interactive Firewall, initié par Mandriva. Il est également l’auteur de nombreux outils de (…)

Pablo Neira Ayuso
Pablo Neira Ayuso est un contributeur majeur du projet Netfilter.

Récompenses

Le concours des Trophées du Libre est doté de prix gracieusement offerts par nos partenaires et remis au vainqueur et aux deux nominés de chaque catégorie.

Pour les vainqueurs

Pour l’édition 2007, le vainqueur de chaque catégorie se verra remettre :
La somme de 3 000 € pour contribuer au financement du projet
Un ordinateur portable
150 € de livres offerts par notre partenaire Eyrolles à choisir sur le site www.editions-eyrolles.com
Hébergement offert par Nexen Services : Serveur dédié virtuel, traffic illimité, 7Go espace disque.
Des goodies offerts par Mandriva

Pour les seconds

Les seconds de chaque catégorie gagneront :
La somme de 1 000 €
Un livre des éditions Eyrolles
Des goodies Mandriva

Pour les troisièmes

Le dernier finaliste de chaque catégorie gagnera
La somme de 500 € comme contribution à son projet
Des goodies Mandriva

Règlement

Le présent règlement est déposé chez Maître Birembaut, Huissier de Justice à Villers-Cotterêts (02).En cas de litige, seule la version déposée du règlement fait foi.

La participation au concours entraine l’acceptation complète de ce règlement.

Le règlement
Article 1 - Les organisateurs
CETRIL (Centre Européen de Transfert et de Recherche en Informatique Libre), association régie par les dispositions de la Loi de 1901, dont le siège est au 52 boulevard Jeanne d’Arc 02200 Soissons, N° de SIRET : 434 197 117 000 14, organise les Trophées du Libre, concours international du logiciel libre, qui se dérouleront du 30 mai 2007 au 1er octobre 2007 à minuit, date limite des inscriptions. La remise des prix se déroulera le 29 novembre 2007 à Soissons.

Article 2 - Objet du concours
Les Trophées du Libre : ce concours est destiné à récompenser les meilleures créations ou logiciels libres existants, à mettre en évidence la richesse de créativité des développeurs, sociétés, institutions et à promouvoir les atouts de ce type de logiciels.

Article 3 – Informations
Toutes les informations concernant le concours sont disponibles dès le 30 mai 2007 sur le site des Trophées (http://www.tropheesdulibre.org), en particulier le dossier de participation qui doit être renseigné en ligne par le candidat. Une hotline mail est à la disposition des participants : trophees AT cetril POINT org.

Article 4 – Langues du concours
Les langues officielles du concours sont l’anglais et le français.Les candidats de toutes nationalités sont admis à concourir.

Article 5 – Éligibilité des logiciels
Pour pouvoir concourir, un logiciel doit satisfaire à l’ensemble des conditions suivantes :

Le logiciel doit être diffusé sous une licence libre, au sens de la Free Software Foundation. La définition d’une licence libre est disponible à l’adresse http://www.fsf.org/licensing/essays/free-sw.html.

Le logiciel ne doit pas avoir été récompensé lors d’une des trois précédentes éditions des Trophées du Libre, à moins qu’une réécriture majeure, selon l’avis du jury, ne soit intervenue depuis lors .

Le logiciel ne doit pas avoir été récompensé plus d’une fois par un prix en numéraire dans le cadre d’un autre concours.

Si le logiciel possède une interface, celle-ci devra être disponible dans au moins une des langues officielles du concours, spécifiées à l’article 4 du présent règlement.

Article 6 – Entité représentant un logiciel candidat
L’ entité portant la candidature d’un logiciel aux Trophées du libre peut être aussi bien une personne morale qu’une personne physique, majeure ou mineure. Dans ce dernier cas, une autorisation des parents devra être fournie à l’organisateur du concours. Cette entité se verra remettre les lots éventuellement remportés par le logiciel. La participation est libre et non liée à une quelconque obligation d’achat.

Elle devra être en mesure de prouver sa légitimité à représenter le logiciel et devra notamment aviser de sa démarche la communauté formée autour du logiciel. En cas de contestation de cette légitimité, les organisateurs tenteront d’amener les différentes parties à un accord. S’il apparaît impossible d’atteindre rapidement un accord, le logiciel sera exclu du concours.

Article 7 - Le jury
Les membres du jury sont choisis par l’organisateur parmi les personnalités ayant une implication marquée pour les logiciels libres. Pour l’année 2007, le jury siègera sous la présidence de Georg C.F. Greve et la vice-présidence de Nathanaël Makarevitch. Les jurés sont répartis en différents comités, correspondant aux différentes catégories du concours, définies à l’article 8 du présent règlement. Afin de faciliter l’impartialité des jurés, il leur est donné la possibilité de s’abstenir d’évaluer un projet avec lequel ils auraient des liens de nature à les influencer. Ils devront alors en informer le président du jury.

Article 8 - Les catégories de logiciels
Les catégories initialement prévues pour le concours sont les suivantes :

Sécurité
Applications pour les structures publiques et collectivités
Gestion d’entreprise
Educatif
Multimédia et jeux
Logiciels scientifiques
Les organisateurs se réservent le droit de modifier ces catégories en fonction des projets soumis afin d’assurer entre elles un équilibre satisfaisant.

Article 9 – Déroulement du concours
La candidature d’un logiciel se fait par le biais du site www.tropheesdulibre.org, dans l’interval de dates précisées à l’article 1 du présent règlement.

Les projets inscrits dans les délais impartis mais ayant soumis un dossier incomplet disposeront d’une semaine supplémentaire pour compléter leur dossier. Les dossiers incomplets au-delà de cette semaine supplémentaire seront éliminés.

Dans leur dossier, les candidats doivent notamment indiquer une URL où télécharger la version de leur logiciel à tester par le jury. Ils doivent s’assurer que cette URL soit valide durant toute la période de délibération, entre la clôture des inscriptions et l’annonce des finalistes. Lors de leur inscription, les projets doivent préciser la ou les catégories dans lesquelles ils souhaitent concourir ; le jury et les organisateurs se réservent cependant le droit de reclassifier les projets.

Contenu du dossier de candidature :

description de l’identité du projet : nom, url du projet, licence, catégorie choisie, archives de la liste de discussion du projet, référence et url de la version soumise au concours, nombre de développeurs actifs, CVS, SVN public, nombre de contributeurs actifs, identité du leader du projet ainsi que son mail ;
coordonnées du représentant du projet : civilité, prénom, nom, mail, structure, rôle dans le projet, adresse, téléphone ;
présentation du projet : principe général du logiciel, autres logiciels libres offrant des fonctionnalités comparables, spécificités du projet, public cible, contributions dont le projet a besoin, lien avec les autres projets libres, description détaillée du projet, suggestions.
Ce dossier est à soumettre par le biais du site du concours www.tropheesdulibre.org. Les représentants des projets finalistes devront également préparer un diaporama et/ou une démonstration à leur convenance afin de défendre leur candidature à Soissons le jour de la remise des prix, précisé à l’article 1 du présent règlement.

Les différents comités composant le jury auront jusqu’au 1er novembre 2007 minuit pour désigner trois projets finalistes pour la catégorie dont ils ont la charge. Les représentants des projets finalistes seront invités à défendre leur projet devant le jury à Soissons, le jour de la remise des prix, précisé à l’article 1 du présent règlement. A l’issue de ces présentations, le jury classera les finalistes afin de déterminer le vainqueur dans chacune des catégories.

Article 10 – Prix spécial du jury
Le président et le vice-président ont la possibilité, en accord avec les organisateurs, de décider d’un prix spécial du jury, en complément des autres prix déjà prévus au présent règlement. Les critères d’attribution de ce prix spécial devront être publiés avant la fin de la période de soumission des projets.

Article 11 - Conditions de remise des prix
Les gagnants s’engagent à accepter les conditions de remise de leur prix telles que prévues au présent règlement. Les prix ne sauraient être perçus sous aucune autre forme que celle prévue au présent règlement et ne feront l’objet d’aucune contrepartie en espèces.

Un des lots sera donné en numéraire (devise : euros).

Les projets finalistes qui ne seront pas présents à la remise des prix se verront privés de leurs lots, sauf raison de force majeure, à l’appréciation du jury.

Le fait de participer à ce concours oblige les participants à se conformer au présent règlement et à accepter l’intégralité des clauses. Les participants s’engagent, en toute connaissance de cause, à concéder à titre gratuit l’utilisation de leur image, de leurs noms personnels et logiciels dans le cadre d’une éventuelle utilisation publi-promotionnelle liée au concours, à Cetril et à ses partenaires.

Article 12 Défraiement des finalistes
Cetril pourra organiser et/ou prendre en charge tout ou partie des frais de transport et d’hébergement liés à la venue à Soissons des représentants des projets finalistes. Pour cela les finalistes devront déclarer leur intention de participer à la remise des prix au plus tard le 15 novembre 2007.

Dans l’hypothèse où Cetril n’organiserait pas la venue des finalistes, ceux-ci devraient le signaler avant le 15 novembre 2007 et transmettre à Cetril tous les justificatifs nécessaires à leur défraiement.

Dans tous les cas, Cetril prendra en charge ces défraiements dans la limite de 500 euros pour un candidat français et 2000 euros pour un candidat étranger.

Article 13 - Les critères
Tous les logiciels seront essayés et évalués selon les critères définis ci-dessous.

Innovation (coefficient 3)
Fonctionnalités (coefficient 5)
Qualité / stabilité (coefficient 4)
Pérennité (coefficient 2)
Utilité (coefficient 4)
Documentation (coefficient 3)
Facilité d’installation (coefficient 1)
Célébrité (coefficient -15)
L’ensemble des notes obtenues, affectées de leur coefficient respectif, permet de déterminer le score obtenu pour chaque logiciel (entre 0 et 440 points).

Les logiciels ainsi évalués seront classés par chaque juré, selon le nombre de points obtenus. Une moyenne des classements attribués par les jurés sera ensuite calculée pour déterminer le classement final. Les projets finalistes seront les trois projets ayant, au final, obtenu le plus grand nombre de points.

En cas d’égalité de classement, lors du calcul de la moyenne finale, pour la détermination du troisième finaliste, les jurés devront débattre pour choisir le projet retenu qui viendra défendre son logiciel à Soissons.

Article 14 - Clause d’annulation du concours
L’organisateur ne saurait être tenu pour responsable si par suite de cas de force majeure ou d’événement imprévu, le présent concours devait être annulé, reporté, ou modifié. Ces conditions incluent le défaut de financement de l’événement et le nombre insuffisant de projets déposés.

Article 15 - Clause exclusive de responsabilité
L’organisateur décline toute responsabilité quant à l’éventuelle exploitation commerciale par les gagnants de leur notoriété dans le cadre du présent concours.

Article 16 – CNIL
Conformément à l’Art. 34 de la loi “Informatiques et Liberté” du 6 janvier 1978, le traitement d’informations est déposé à la CNIL sous le numéro 810665. Vous disposez d’un droit d’accès, de modification, de rectification et de suppression des données qui vous concernent. Vous pouvez à tout moment, exercer votre droit par e-mail à l’adresse suivante : trophees AT cetril POINT org.

Article 17 - Loi applicable
Le présent règlement est régi par le droit français.

Article 18 - Clause attributive de compétences
Tous litiges pouvant naître à l’occasion de l’interprétation ou de l’exécution du présent règlement seront de la compétence exclusive des tribunaux Soissonnais.

Details for jury’s special prize

The jury’s special prize rewards a candidate project that achieves exceptionnal quality but that is already too famous or too big to be rewarded by a prize in its category. Each commission can submit one candidate for this special prize to the rest of the jury . The final winner of the jury’s special prize is then chosen by consensus by the whole jury.

Editions précédentes

Les projets et lauréats des éditions précédentes du concours

2006 - Troisième édition

122 projets et 15 nationalités représentés pour ce 3ème concours parrainé par Michel Rocard.

La cérémonie de remise des prix a eu lieu à Soissons le 30 novembre sous la présidence de Mark Shuttleworth

» Voir le palmarès complet

» Visiter le site archivé : http://2006.tropheesdulibre.org

2005 - Seconde édition

149 projets issus de 25 nationalités pour cette seconde édition et des projets toujours plus prestigieux : Blender, MediaWiki ou encore NuFW.

Les prix furent remis à Soissons le 26 mai 2005.

Président du jury : David Axmark

» Voir le palmarès complet

» Visiter le site archivé : http://2005.tropheesdulibre.org

2003 - Première édition

Edition 2003Première édition du concours le 22 mai 2003.

Il aura fallu départager pas moins de 113 projets et cette édition révéla des logiciels comme Gcompris ou encore VLC.

Le jury était présidé par Richard Stallman

» Voir le palmarès complet

Témoignages

Vous pourrez trouver ici les témoignages des anciens participants au concours

Pascal Danek - OCS inventory NG
OCS inventory NG a remporté le Trophée du libre d’or en 2006 dans la catégorie Sécurité. Pascal Danek, leader du projet, nous donne quelques précisions sur son passé, son présent et son avenir.

Est-ce que tu peux présenter rapidement OCS inventory NG ?

OCS inventory NG est une application distribuée qui a plusieurs fonctionnalités principales, dont l’inventaire matériel et logiciel des stations de travail ; un système de téléploiement : les machines étant référencées, on peut leur appliquer du télédéploiement applicatif ; il est également doté d’un scanner distribué qui utilise des protocoles de bas niveau pour scanner l’intégralité de chaque réseau physique et rapatrie tous les résultats au serveur. C’est bâti sur des briques telles que Apache, mod_perl ; OCS inventory NG est d’ailleurs un module Apache. Son architecture est une architecture Web : client serveur, du XML compressé dans du HTTP, en push, en modèle montant. OCS n’est pas un outil de gestion de parc, c’est la brique technique qui permet à n’importe quel outil de gestion de parc de s’interfacer avec lui via un moteur SOAP pour exploiter ses données. C’est notamment le cas de GLPI, qui a un mode OCS.

Comment est né le projet ? Pourquoi le choix de l’open source ?

Comme son nom l’indique OCS inventory NG (New Generation) vient d’OCS inventory, qui était un projet d’inventaire uniquement, basé sur des protocoles propriétaires Microsoft. Une grande administration française a eu besoin d’inventorier rapidement son parc, et on a décidé une légère adaptation du soft pour le sortir de ses protocoles propriétaires, avec une interface en PHP, qui s’appuyait sur FTP. Après s’être occupés du client Linux et du serveur, nous avons rapidement redessiné l’architecture applicative, principalement pour limiter le nombre des entrées-sorties, et nous en sommes venus à refaire tout le design. Aujourd’hui pratiquement tout à été recodé de zéro : la seule chose qui reste du projet initial, c’est le coeur d’inventaire de l’agent Windows. En ce qui concerne la licence, comme OCS Inventory était sous GPL, OCS Inventory NG s’est naturellement retrouvé sous la même licence.

Qui sont les principaux contributeurs ?

L’équipe d’OCS Inventory NG est composée de Pierre Lemmet, responsable l’interface Web, de Didier Liroulet, responsable de l’agent windows (il a aussi conçu notre documentation et s’occupe d’une partie du packaging), et Emmanuel Guillory qui s’occupe de nos infrastructures communautaires (site web, wiki…) et du packaging windows.

Le projet s’adressant à un public plutôt technicien, cela favorise-t-il la remontée de bugs ou de patchs ?

On reçoit assez peu de patchs sur les parties que nous développons ; on a en revanche des contributions externes pour des agents sur des systèmes autres que Windows et Linux : on a ainsi eu des agents pour Mac OSX, *BSD, Solaris, AIX ou HP-UX.

Quels sont les principaux types de sociétés utilisant OCS inventory NG ?

C’est très varié. Nos deux principales références sont la gendarmerie avec 70 000 postes et la CNAM avec 100 000 postes. On a des utilisateurs un peu partout dans le monde, que ce soit en Inde, en Allemagne, l’Amérique du Sud, etc. Il y a notamment des Brésiliens qui rédigent des How-tos, et des banques américaines qui nous ont signalé qu’ils avaient remplacé des produits propriétaires par OCS inventory NG. En ce qui concerne leur taille, on manque de retours précis sur l’utilisation d’OCS, mais il est tout à fait adapté pour les grands parcs. Théoriquement, le moteur de communication peut gérer un million de machines.

Quelles structures existe-t-il pour fournir du support ou de la formation autour du projet ?

Actuellement aucune, mais c’est en train de se monter, et cela devrait arriver d’ici la rentrée, sur une initiative communautaire. Cela permettra notamment aux sociétés de service d’être partenaire privilégié et d’avoir un support de troisième niveau, pour supporter indirectement leurs clients.

Quels sont les évolutions prévues pour le projet ?

L’axe de développement majeur du projet s’articule aujourd’hui autour de la sécurité et du télédéploiement. Il y a pour l’instant une partie sécurisée en SSL et une autre en clair : à terme, tout sera sécurisé. Il devient nécessaire de garantir l’authenticité des données que les agents remontent, car OCS commence à être utilisé comme brique de sécurité. Par exemple certaines sociétés valident la politique de sécurité de la station depuis laquelle l’utilisateur se connecte en fonction des informations d’OCS, donc il est important de savoir que les données sont réelles. En ce qui concerne la télé diffusion, il manque des fonctionnalités de haut niveau qui sont l’objet d’une forte demande. Tout se trouve indiqué en détail dans la roadmap sur notre site Web.

Qu’a apporté à OCS Inventory NG sa victoire aux Trophées du Libre ?

Parmi ce que nous a apporté notre victoire aux Trophées du Libre, les 3000 € de prix sont loin d’être négligeables : cela nous a permis (et nous permet encore) de faire vivre le projet, de défrayer les gens qui se rendent sur les salons, de financer des réunions/déplacements etc. Ces apports financiers sont très appréciables, d’autant plus que les dons provenant de la communauté sont plutôt rares.

Philippe Delrieux - Open Mobile IS
Open Mobile IS a été récompensé par un Trophée d’Or dans la catégorie Entreprises lors de l’édition 2006.

Retour sur ce projet avec Philippe Delrieux principal développeur du projet

Peux-tu te présenter rapidement et rappeler les principales caractéristiques d’Open Mobile IS ?

Je m’appelle Philippe Delrieux, ça fait 16 ans que je travaille dans l’informatique et le développement logiciel ; j’ai commencé sur l’internet en 1995 ; je travaillais beaucoup pour les banques au début et je travaille sur la mobilité depuis 2000. J’ai différents projets et notamment le projet Open Mobile IS.

Open Mobile IS est un framework Java, qui permet de déployer le système d’information de l’entreprise sur des terminaux mobiles accessibles aux utilisateurs nomades. Le but est que les personnes qui travaillent en dehors de l’entreprise aient accès au système d’information à tout moment, en tout lieu pour pouvoir utiliser leurs données et leurs applications.

Comment est organisé le projet ?

Nous sommes un petit projet. Il est hébergé par ObjectWeb, on utilise donc les outils fournis par Objectweb sur sa forge pour le gérer : des forums, des CVS, des systèmes de news, etc.

C’est Ubikis qui fournit la très grande majorité du code : nous recevons parfois des contributions que nous intégrons, mais il n’y a pas d’autres contributeurs directs. Ce n’est pas que ce soit interdit, c’est juste qu’il n’y a pas encore de développeurs qui s’impliquent, juste des utilisateurs.

Quelles sont les évolutions majeures prévues pour OpenMobile IS ?

On essaie de finir la version 1. Pour cette version, on s’était fixé comme objectif d’avoir un certain nombre de fonctionnalités : donc il y a des choses comme la synchro, le serveur Web, qui existent depuis longtemps, qui sont validées et en production depuis un bout de temps, mais il manque une dernière chose, c’est l’administration des applications à distance, la synchronisation des applications pour que lorsque la personne se connecte, on synchronise ses données mais aussi ses applications, on met à jour son modèle de données, etc. Pour le moment on travaille à finir ce module : on avait bien avancé sur la partie terminal, il faut qu’on avance sur la partie serveur. Et c’est ça qui nous donnera la version 1.

En parallèle, on a lancé un ensemble de projets, qui sont des modules autour du framework, et qui concernent la cartographie, la synchro push, du PIM.

En 2005 vous avez développé une application en XUL : pourquoi ce choix technique ?

Le framework est basé sur le paradigme du Web, la partie graphique peut être faite en HTML, ou ce que l’on veut ; derrière on discute avec le serveur Web par des requêtes HTTP. Là, comme c’était une appliation sur PC, on a choisi Mozilla et le XUL pour développer toute la partie graphique, l’interface utilisateur. Et derrière, le serveur d’application génère du XUL ou du XML en fonction des requêtes du client.

On a choisi le XUL parce qu’on avait des délais très courts avec des choses très spécifiques à développer. Cette application-là n’était pas très standard en termes de composants, il n’y avait pas de menus, de choses comme ça… Tous les composants à redévelopper et dans un délais très court : XUL est très bien adapté à ça. Je travaille avec un graphiste, qui n’est pas développeur, et le XUL dissocie bien la partie graphique et la partie développement.

J’avais une expérience de Swing, d’autres outils pour faire des interfaces graphiques et je savais que je n’avais pas le temps de le faire en Java, concrètement parce que c’était trop compliqué. En XUL ça a été très rapide et, ce qui nous a étonné, c’est que ça marchait vraiment bien.

Quels sont les modèles économiques qui soutiennent le projet ?

Open Mobile IS est un projet open source indépendant. Ubikis vend du support, du service, de la formation autour du développement d’Open Mobile IS. C’est à la fois des applications à façon sur des cahiers des charges, ou on forme des gens qui vont développer dessus, etc.

Qu’a apporté à Open Mobile IS sa victoire aux Trophées du Libre ?

Open Mobile IS existe depuis deux ans et demi, mais on était très discrets jusqu’à présent, parce qu’on finalisait, on voulait, avant que les gens ne commencent à l’utiliser, avoir quelque chose de stabilisé.

C’est le cas depuis fin 2006, et les Trophées du libre ont alors été la première étape pour se faire connaître : ça nous a donné une visibilité, puis l’occasion d’être présents sur des salons, comme celui-là [LinuxTag] ou Solutions Linux. Ça, c’est le premier point positif, se faire connaître et avoir une bonne visibilité.

La deuxième chose, c’est qu’on a pu rencontrer des personnes là-bas [à Soissons lors de la cérémonie], ce qui nous a permis de lancer des projets derrière. On a rencontré la personne d’OpenJump, on a eu une bonne discussion avec lui, et du coup, on travaille avec des gens en Espagne qui sont liés à Open Jump pour développer des applications mobiles sur la cartographie.

Xavi De Blas - Chronojump
Chronojump a été récompensé par un Trophée d’Or dans la catégorie Education lors de l’édition 2007.

Retour sur ce projet avec Xavi De Blas, principal développeur du projet.

Depuis les Trophées du Libre, des tas de bonnes choses se sont passées.

La première chose que nous avons fait (et la plus importante) a été de financer une personne qui a fait la Chronopic3 basée sur l’ancien Chronopics. Aujourd’hui, le prototype Chronopic3 est réalisé et nous sommes en relation avec des Industries pour la production des 200 premières unités. J’ai vendu l’ordinateur portable et cela contribuera à payer une partie des 200 unités.

Ici vous voyez les photos des Chronopic3 :

Page technique (actuellement espagnol)

Friki page :

Deuxième chose, nous organisons une chronojump-journée avec des conférences et des ateliers. Elle se déroulera sur la côte nord de Barcelone, et les étudiants quatre universités catalanes sportives seront là. Il y aura également les enseignants de ces 4 universités et lors des conférences nous présenterons :

Troisième chose, il y a beaucoup de personnes dans le projet et certaines sont en train de préparer les documents pour deux “Concours”. Dans deux mois, nous espérons vous donner à nouveau des nouvelles du projet et nous vous remercions encore une fois pour votre soutien.

Quatrième chose : la nouvelle version de Chronojump (0.62) a été publiée après les Trophées.

Cinquième : La première page du site a été modifiée comme vous l’aviez signalé. Maintenant, vous pouvez choisir entre la présentation traditionnelle ou le site Chronojump.

Merci encore pour votre soutien, je sais que vous êtes heureux d’apprendre ces nouvelles !

Comment s’inscrire

Comment s’inscrire au concours, de quels éléments avez-vous besoin ?

Soumettre un projet
À qui est ouvert le concours ?
Le concours est ouvert à tous les logiciels distribués sous une licence libre (au sens de la Free Software Foundation) et dont l’interface, si interface il y a, est disponible au moins en anglais ou en français.

Projets exclus
Les projets ayant déjà été récompensé dans le cadre des Trophées du libre au cours d’une des trois éditions précédentes ne peuvent concourir, à moins que le logiciel n’ait subit une réécriture majeure (le caractère majeur de la réécriture est décidé par le jury du concours). Les projets ayant déjà reçu plus d’un prix en espèce dans le cadre d’un autre concours.

Qui a une chance de gagner ?
Les projets sont évalués selon une large gamme de critères, et notamment leur caractère novateur, mais également leur célébrité. Un projet déjà très connu aura donc peu de chances de remporter un Trophée du libre parce qu’une telle récompense lui profiterait peu.

Qui peut représenter un projet ?
Le projet doit être représenté une personne ayant une légitimité incontestable vis-à-vis du projet ou par une personne approuvée par celle-ci.

C’est cette personne qui aura la responsabilité de la répartition des éventuels prix remportés par le projet.

La candidature d’un projet aux Trophées du Libre et l’identité de son représentant seront publiques à la fois sur le site du concours et auprès de la communauté du projet afin que les organisateurs puissent être prévenus d’éventuelles contestations de la légitimité du représentant.

Modalités de candidature
Les candidats doivent remplir le dossier disponible sur le site des Trophées. Ils recevront une confirmation de la conformité de leur candidature ou une demande pour fournir les éléments éventuellement manquants.

En s’appuyant sur les dossiers fournis et les éléments acccessibles publiquement, le jury sélectionnera 3 nominés par catégorie. Ces nominés seront conviés à Soissons pour présenter leur projet en détails aux membres du jury.

Détail important : les organisateurs pourront prendre en charge tout ou partie des frais d’hébergement et de transport pour la venue d’un finaliste La délibération entre les membres du jury se déroulera le jour même et les lauréats seront annoncés lors de la soirée de remise des prix.

Dates à retenir
30 mai 2007 Lancement officiel du concours lors des Linux Tag à Berlin
1er octobre 2007 Clôture des candidatures
1er novembre 2007 Annonce des nominés
29 novembre 2007 Présentation de leurs projets par les nominés, délibération finale du jury et remise des prix